
- Type du support : Revue
Appel à publications
Ce projet de numéro s’inscrit dans la continuité du numéro 59, paru également dansla revue Tréma en 2023, et qui était consacré à l’innovation en lecture et en écriture (coordonné par Dufays et Brunel). L’objet du présent projet consiste à mettre enrelation deux ensembles de questionnements à priori disjoints et relativement peuexplorés encore par le champ de la didactique de la littérature : celui qui concerne lesdifficultés de lecture et celui qui étudie les « innovations » pédagogiques.
Dans cetteorientation, nous visons à soutenir le travail des enseignants et à apporter des appuis àleur propre réflexion, souvent particulièrement orientée vers leurs élèves les plusfragiles, en nous écartant d’un discours promouvant l’innovation de manière absolue oudescendante. C’est bien dans l’accompagnement du processus de transformation del’activité professionnelle, et en portant attention à la réalité du travail de l’élève face auxdifficultés d’apprentissage, que nous nous situons. Notons d’emblée que, bien que secumulent souvent les difficultés, il ne sera pas question à priori dans ce numérod’examiner spécifiquement les problèmes posés par le travail avec les élèves nonfrancophones ou handicapés.
Ainsi, il s’agit d’ouvrir des pistes de réflexion à partir de laquestion suivante : dans quelle mesure les recherches en didactique de la littératurepeuvent-elles soutenir des innovations favorisant la prise en compte de la difficulté ausein des contextes scolaires ? Dans quelle mesure ces recherches reconsidèrent-elles lanotion de difficulté et prennent-elles en compte de nouveaux enjeux, plus inclusifs, del’école du XXIe siècle ?

- Type du support : Revue
Appel à publications
« Des traces écrites des apprenants et ce que l’on en fait » (Titre provisoire)
Coordination : Aurore Promonet, Kathy Similowski & Jacques David
15 mars 2025 : réception des propositions d’article
L’expression trace écrite est ordinairement employée dans le monde scolaire. Elle ne suscite guère de controverses ni même de demandes d’explicitation. La trace écrite scolaire apparait comme un allant de soi ; elle relève d’un jargon professionnel. Elle désigne ce que les enseignants et enseignantes décident de faire noter à leurs élèves dans les cahiers carnets, classeurs.
Dans un dossier dédié aux usages de l’écrit en histoire et géographie dans l’enseignement primaire et secondaire français, et à partir de l’observation d’une quinzaine de cours en collège, dans le cadre d’une recherche INRP, François Audigier déclare : "Dans une forme d'enseignement où domine le cours dialogué, [...] l'écrit est une concrétisation de la phase orale, [...] ; il sert essentiellement à institutionnaliser le savoir ; rarement produit de l'élève, on ne rencontre guère le brouillon ; la trace écrite par les élèves est le plus souvent une copie de ce que l'enseignant écrit au tableau, textes ou phrases rassemblant les contenus jugés importants, les définitions, le vocabulaire spécifique, les dates. (2000 : 8)". En historienne de l’éducation, Anne-Marie Chartier définit l’écriture du quotidien scolaire, en particulier à l’école primaire, à travers le prisme de la notion de trace : « Pour connaitre l’histoire de l’écriture scolaire, il faut étudier ses traces » (2022 : 15). Elle désigne « les cahiers, les leçons manuscrites, les notes de cours, les brouillons, les copies d’examen » comme un ensemble d’archives qui documentent le réel de la classe en complément des règlements et discours institutionnels

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Appel à publications
Recherches en didactique(s) et contenus de formation des enseignant·es : quelles tensions, quelles transformations ?
Sylvain Doussot, INSPÉ – Nantes Université
Marie-Hélène Cuin, INSPÉ - Université de Limoges
Date limite de réception des résumés d’articles : 20 janvier 2025
En examinant la place des savoirs issus de la recherche en didactique(s) dans les programmes de formation aux métiers de l’enseignement, dans différents contextes institutionnels, le dossier interrogera la proportion et la fonctionnalité de ces savoirs, les usages qu’en font les acteurs de la formation, ainsi que les transformations adaptatives qu’ils subissent en circulant dans et entre les sphères de la recherche et de la formation.
Un enjeu politique et scientifique
La formation des enseignant∙es est l’objet de débats récurrents dans l’espace public et politique, mais ces débats sont rarement appuyés sur des connaissances scientifiques. Nombreuses sont les prises de position publiques sur les contenus de formation, qui s’inspirent de catégories plus ou moins savantes telles que les compétences ou les savoirs fondamentaux. Ces débats publics, faute de cadrages explicites, tendent à jouer et rejouer des débats anciens. Il existe pourtant nombre de champs de recherche, en éducation et formation en général, et dans les savoirs enseignés, qui produisent des connaissances pour et sur la formation des enseignant∙es. Ce dossier se propose d’examiner le cas des savoirs de la recherche en didactique(s).