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Appel à communications
26èmes Rencontres des chercheuses et chercheurs en didactique de la littérature
L’imprévu dans les enseignements littéraires, de l’école à l’université
L’université de Poitiers, l’INSPÉ et le laboratoire FoReLLIS s’associent pour accueillir, avec le soutien de l’AIRDF, de l’AGEEM et de la MAIF, les XXVIes Rencontres des chercheurs et des chercheuses en didactique de la littérature, consacrées à l’imprévu dans les enseignements littéraires, de l’école à l’université.
Du 15 au 17 octobre 2025, Université de Poitiers, INSPÉ
Responsabilité scientifique : Sandrine Diebolt (Université de Poitiers, INSPÉ, LIRDEF Montpellier et laboratoire FoReLLIS équipe B), Pierre Moinard, Laetitia Perret (Université de Poitiers, INSPÉ, laboratoire FoReLLIS équipe B).
ARGUMENTAIRE
S’intéresser à l’imprévu qui survient dans les enseignements littéraires rejoint des préoccupations relatives à l’agir enseignant, en sciences de l’éducation et de la formation (à titre d’exemples, Perrenoud, 1999 ; Benaïoun-Ramirez, 2001) comme en didactique du français. Dans ce champ, la réflexion sur la planification (Porcher, 1987 ; Mathis, 1997) a conduit à envisager « la conception d’un cours de français » (Simard, Dufays, Dolz et Garcia-Debanc, 2010/2019 : 99) comme un « équilibre entre l’ordre des raisons et l’ordre des occasions, une prévision et une imprévisibilité » (ibid : 100). Des didacticien.nes du français interrogent la «dimension sociale, adressée et conjointe » de l’agir professoral (Bishop et Cadet, 2015 :10).
Les questionnements sur l’imprévu peuvent aussi intéresser les chercheuses et chercheurs en didactique de la littérature. Ainsi, dans la troisième partie des Actes des XXIIes Rencontres, dirigés par Shawky-Milcent et Claude (2024) sont réunis plusieurs articles qui évoquent, directement, des imprévus interprétatifs (Diebolt) et, plus largement, la confrontation des textes de lecteurs dans la classe (Louichon, Waszack, Genre et Similowski ; Sauvaire).

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Troubles dans l’écrit ?
Approches linguistiques, didactiques et artistiques du français écrit contemporain dans (presque) tous ses états
Journée d’étude à Lausanne
Vendredi 31 octobre 2025 (HEP-Vaud, C31-223)
et samedi 1er novembre 2025 (UNIL, Anthropole-Auditoire 2024)
ARGUMENTAIRE
La présente journée d’étude, interdisciplinaire et interinstitutionnelle (UNIL et HEP-Vaud), fait suite à deux autres, « Alice au pays du FLE » et « Le français en expérience(s) », organisées respectivement le 29 mars 2019 et le 31 mars 2023 à l’Ecole de français langue étrangère (EFLE, Université de Lausanne). Le titre de cette troisième édition fait écho à celui de l’ouvrage de Judith Butler, Trouble dans le genre (2006) : dans cet essai, la philosophe américaine décrit les phénomènes qui perturbent les catégories de genre, à savoir le « masculin » et le « féminin », et montre que ces dernières n’ont rien de « naturel » ou d’« essentiel », qu’elles sont « les effets d’une certaine formation du pouvoir » (2006 : 53) ; globalement, le féminisme qualifié de « queer » de Butler entend déstabiliser le carcan hétéronormatif et mettre en lumière « la confusion et la profusion des identités ». Conçu comme une aventure au cœur des troubles ordinaires, professionnels et artistiques dans et de l’écrit, le présent événement est animé par le désir parallèle de problématiser la profusion – et la confusion qu’engendre parfois cette profusion – des mises en variation(s) « irrégulières » du français écrit de manière à inviter chacune et chacun à porter sur ces dernières, ainsi que sur les cadres normatifs avec lesquelles elles sont en tension, un regard théorique et didactique attentionnel, à la fois attentif, réflexif et ouvert à la conversation.

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Processus d’analyse en contexte de recherche collaborative : partage des rôles, maillage des savoirs et retombées
Colloque de l’arq / 92e congrès de l’acfas
École de technologie supérieure en collaboration avec l’Université Concordia
Montréal, 5 au 9 mai 2025
Argumentaire
La recherche qualitative est née au début du siècle dernier d’une volonté de pallier aux études statistiques insensibles aux réalités multiples et singulières des acteur∙trices de terrain et à leur incapacité à expliquer leurs expériences enchevêtrées ; les premiers travaux en anthropologie et en sociologie ont pavé la voie, en jetant les bases d’une façon de faire la recherche au plus près des terrains d’enquête (Morrissette et Demazière, 2019). Dans les années 1980, différentes influences ont conduit à un nouveau type de rapprochement, notamment l’appel de Lieberman (1986) invitant à changer la manière de considérer la relation aux participant∙es recruté∙es pour les recherches : working with, not working on…
Dans cette foulée, l’épistémologie de Schön a soutenu de nouveaux rapports entre recherche et pratique avec la parution de son ouvrage Le praticien réflexif (1983) qui a exercé une influence dans différents champs disciplinaires. La « nouvelle épistémologie de la pratique » (Schön, 2011) proposée s’est inscrite en rupture avec le paradigme de a rationalité technique selon laquelle les réponses aux problèmes professionnels se trouvent dans les savoirs issus de la recherche. Avec d’autres propositions, dont le modèle d’acteur « compétent » proposé par Giddens (1987) ou « rusé » (Desjours, 1999), plusieurs chercheur∙ses ont revu leurs pratiques cloisonnées et les ont ouvertes à la collaboration, acceptant le partage du pouvoir entre les acteur∙trices d’une communauté.