Appel à communications
Colloque International
Les langues maternelles et le translanguaging rapports, liens et diversité linguistique au XXIe siècle
Organisé par l’Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes (UR 4363), en partenariat avec Universdad Nacional Autónoma de México, Université de Haute-Alsace, Mulhouse, France
16-18 avril 2024
Argumentaire
En 1999, l’UNESCO a déclaré le 21 février Journée internationale de la langue maternelle. Depuis 2016, cinq journées d’études (2016, 2020, 2021, 2022, 2023) consacrées
à la thématique de la langue maternelle ont été organisées par l’Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE) à l’Université de Haute-Alsace. Ces journées
avaient comme objectif d’examiner le statut des langues maternelles sous différents angles : politique linguistique, politique éducative, développement bi/plurilingue, didactique
plurilingue, enseignement bilingue, sociolinguistique, ou encore ethnolinguistique. Dans la continuité de ces manifestations, l’ILLE, en collaboration avec l’Escuela Nacional de
Lenguas, lingüística y traducción (ENALT) de l’Universdad Nacional Autónoma de México (UNAM), organise le colloque international Les langues maternelles et le translanguaging :
rapports, liens et diversité linguistique au XXIe siècle, du 16 au18 avril 2024.
En partant de l’idée que les compétences linguistiques et fonctionnelles d’une personne plurilingue consistent en la création d’un système original, d’un seul répertoire
verbal (Grosjean 1982, 2018), les langues d’un même répertoire linguistique sont dès lors complémentaires. La notion de translanguaging (García et Li, 2014, García et Kleyn, 2016)
invite à considérer les langues en tant qu’idiolecte :
An idiolect is for us a person’s own unique, personal language, the person’s mental grammar that emerges in interaction with other speakers and enables the person’s use of language. […] An idiolect, then, is the system that underlies what a person
actually speaks, and it consists of ordered and categorized lexical and grammatical features. Those are the things that linguists actually analyze and study, not a named language even when, confusedly, they use named languages to report on their
research (Otheguy, García et Reid, 2015 : 289).