- Type du support : Magazine
- Contact coordinateurs(s) :
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Appel à contributions Pratiques
Coordination du numéro :
- François Le Goff, PR langue et littérature françaises, Université de Toulouse
- Marion Sauvaire, MCF langue et littérature françaises, Université de Toulouse
- Jean Deilhes, PRAG, Docteur en histoire de l’art
Si l’école fait la part belle aux textes de fiction dans les apprentissages de la lecture et l’écriture littéraires, en revanche, la notion de fiction n’apparaît que de façon très marginale dans les programmes pour l’enseignement du français. Une discrétion qui peut être expliquée par des motifs externe et interne : d’une part, la notion de fiction est toujours débattue dans le champ de la théorie littéraire et plus largement des artéfacts culturels ; d’autre part la délimitation des savoirs de référence dans la constitution de la didactique de la littérature demeure une question sensible. Aborder la fiction comme objet didactique n’apparait pas d’emblée comme une évidence, du fait notamment de l’instabilité de ses constituants et de ses frontières. Pourtant, dans un temps où la didactique de la littérature ne cesse de promouvoir une approche esthétique des textes littéraires, attentive à la relation entretenue d’un lecteur empirique avec un texte littéraire, il nous semble nécessaire d’examiner les possibilités d’une didactique du texte de fiction, préoccupée des modes d’immersion fictionnelle comme des conditions d’élaboration d’un univers de fiction dans le cadre de la création littéraire.
Cela soulève tout un ensemble de questions sur les versants de la fictionnalité, des régimes de fiction, de la fictionnalisation dans les opérations cognitives de la lecture : Quels sont les modes passionnels, rhétoriques, propres à faciliter notre immersion dans l’univers de fiction ? Comment cet univers génère-t-il de l’émotion et quel type de plaisir procure-t-il ? Que nous apporte-t-il, après coup, dans la connaissance que nous avons de nous-mêmes et dans notre relation aux autres, et quelles sont les valeurs autour desquelles un débat interprétatif peut être conduit en classe de français ?
L’appel à communication porté par ces quelques questions non exhaustives est conçu autour de trois axes : la question des corpus, les territoires de réception de la fiction et l’invention de la fiction à la confluence de la lecture et de l’écriture. On ne s’interdira pas cependant d’aborder des questions transversales permettant par exemple d’éclairer théoriquement l’approche didactique des objets de fiction et les relations esthétiques, cognitives, émotionnelles qu’ils induisent. Dans une même volonté d’appréhender la question de la fiction enseignée dans une diversité des approches, une mise en perspective historique pourra aussi être considérée.
- Journée d'etudes
- Type du support : Revue
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Appel à contributions Pratiques
Coordination du numéro :
- François Le Goff, PR langue et littérature françaises, Université de Toulouse
- Marion Sauvaire, MCF langue et littérature françaises, Université de Toulouse
- Jean Deilhes, PRAG, Docteur en histoire de l’art
Si l’école fait la part belle aux textes de fiction dans les apprentissages de la lecture et l’écriture littéraires, en revanche, la notion de fiction n’apparaît que de façon très marginale dans les programmes pour l’enseignement du français. Une discrétion qui peut être expliquée par des motifs externe et interne : d’une part, la notion de fiction est toujours débattue dans le champ de la théorie littéraire et plus largement des artéfacts culturels ; d’autre part la délimitation des savoirs de référence dans la constitution de la didactique de la littérature demeure une question sensible. Aborder la fiction comme objet didactique n’apparait pas d’emblée comme une évidence, du fait notamment de l’instabilité de ses constituants et de ses frontières. Pourtant, dans un temps où la didactique de la littérature ne cesse de promouvoir une approche esthétique des textes littéraires, attentive à la relation entretenue d’un lecteur empirique avec un texte littéraire, il nous semble nécessaire d’examiner les possibilités d’une didactique du texte de fiction, préoccupée des modes d’immersion fictionnelle comme des conditions d’élaboration d’un univers de fiction dans le cadre de la création littéraire.
Cela soulève tout un ensemble de questions sur les versants de la fictionnalité, des régimes de fiction, de la fictionnalisation dans les opérations cognitives de la lecture : Quels sont les modes passionnels, rhétoriques, propres à faciliter notre immersion dans l’univers de fiction ? Comment cet univers génère-t-il de l’émotion et quel type de plaisir procure-t-il ? Que nous apporte-t-il, après coup, dans la connaissance que nous avons de nous-mêmes et dans notre relation aux autres, et quelles sont les valeurs autour desquelles un débat interprétatif peut être conduit en classe de français ?
L’appel à communication porté par ces quelques questions non exhaustives est conçu autour de trois axes : la question des corpus, les territoires de réception de la fiction et l’invention de la fiction à la confluence de la lecture et de l’écriture. On ne s’interdira pas cependant d’aborder des questions transversales permettant par exemple d’éclairer théoriquement l’approche didactique des objets de fiction et les relations esthétiques, cognitives, émotionnelles qu’ils induisent. Dans une même volonté d’appréhender la question de la fiction enseignée dans une diversité des approches, une mise en perspective historique pourra aussi être considérée.
- Type du support : Ouvrage
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- François Le Goff, PR langue et littérature françaises, Université de Toulouse
- Marion Sauvaire, MCF langue et littérature françaises, Université de Toulouse
- Jean Deilhes, PRAG, Docteur en histoire de l’art
Si l’école fait la part belle aux textes de fiction dans les apprentissages de la lecture et l’écriture littéraires, en revanche, la notion de fiction n’apparaît que de façon très marginale dans les programmes pour l’enseignement du français. Une discrétion qui peut être expliquée par des motifs externe et interne : d’une part, la notion de fiction est toujours débattue dans le champ de la théorie littéraire et plus largement des artéfacts culturels ; d’autre part la délimitation des savoirs de référence dans la constitution de la didactique de la littérature demeure une question sensible. Aborder la fiction comme objet didactique n’apparait pas d’emblée comme une évidence, du fait notamment de l’instabilité de ses constituants et de ses frontières. Pourtant, dans un temps où la didactique de la littérature ne cesse de promouvoir une approche esthétique des textes littéraires, attentive à la relation entretenue d’un lecteur empirique avec un texte littéraire, il nous semble nécessaire d’examiner les possibilités d’une didactique du texte de fiction, préoccupée des modes d’immersion fictionnelle comme des conditions d’élaboration d’un univers de fiction dans le cadre de la création littéraire.
Cela soulève tout un ensemble de questions sur les versants de la fictionnalité, des régimes de fiction, de la fictionnalisation dans les opérations cognitives de la lecture : Quels sont les modes passionnels, rhétoriques, propres à faciliter notre immersion dans l’univers de fiction ? Comment cet univers génère-t-il de l’émotion et quel type de plaisir procure-t-il ? Que nous apporte-t-il, après coup, dans la connaissance que nous avons de nous-mêmes et dans notre relation aux autres, et quelles sont les valeurs autour desquelles un débat interprétatif peut être conduit en classe de français ?
L’appel à communication porté par ces quelques questions non exhaustives est conçu autour de trois axes : la question des corpus, les territoires de réception de la fiction et l’invention de la fiction à la confluence de la lecture et de l’écriture. On ne s’interdira pas cependant d’aborder des questions transversales permettant par exemple d’éclairer théoriquement l’approche didactique des objets de fiction et les relations esthétiques, cognitives, émotionnelles qu’ils induisent. Dans une même volonté d’appréhender la question de la fiction enseignée dans une diversité des approches, une mise en perspective historique pourra aussi être considérée.